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Drive To Zero 2024 : quels sont les défis à relever pour l’écosystème de la mobilité décarbonée ?

Enjeu d’acceptabilité, dimension industrielle et technologique, gouvernance et financement : en 2024, les acteurs de la mobilité décarbonée doivent relever de nombreux défis. Pour sa deuxième édition, Drive To Zero s’empare de ces sujets. Rendez-vous les 28 et 29 mai à l’Hippodrome de Paris Longchamp.

Le déploiement des ZFE, la fin de commercialisation des véhicules thermiques, l’implantation de bornes de recharges électriques sur l’ensemble du territoire… En 2023, le programme de Drive to Zero s’articulait principalement autour de ces trois grands sujets. Depuis un an, l’écosystème tout entier s’est peu à peu structuré et si des choses restent encore à faire, 2024 s’accompagne de nouveaux défis pour les acteurs du secteur.

  • L’acceptabilité
  • La dimension industrielle et technologique
  • Gouvernance et financement

Ces trois thématiques seront au cœur de la programmation de Drive To Zero. Le salon dédié à la mobilité décarbonée revient dans quelques semaines pour une seconde édition : l’occasion de faire le bilan, de débattre et de relever ensemble ces grands défis au cœur de l’actualité.

Enjeu numéro 1 : L’acceptabilité

Les exigences de transformation de nos modèles de société ne peuvent s’appréhender sans la dimension sociale et les réalités du quotidien des personnes. Quelques chiffres, pour prendre la mesure du sujet : 

  • On estime que 75% des déplacements du quotidien se font par la route à l’aide de la voiture individuelle. Bien que chère et contraignante, la voiture reste le moyen de transport privilégié des français.
  • Particulièrement dans les zones rurales ou péri urbaines où l’on estime que 85% des habitants déplorent un manque d’alternatives.

Pour quelle part de nos usages la voiture est-elle réellement indispensable ?

S’il y a bien une prise de conscience collective de l’urgence climatique, la part individuelle de l’acceptation prend plus de temps. Comment accélérer sur le sujet sans générer de frustrations et de phénomènes d’opposition ? Comment opérer une transition juste et équitable ? 

Dans un contexte d’accélération des règles et des normes environnementales, l’accompagnement est une donnée essentielle pour la conduite du changement.

Enjeu numéro 2 : La dimension industrielle et numérique

L’ambition d’une mobilité décarbonée nécessite d’accélérer les transformations.  Les mutations technologiques des modes de transport et des infrastructures dans un délai court constituent un levier de compétitivité important et l’innovation doit désormais être intégrée dans la stratégie.

Numérisation et automatisation du transport ferroviaire, développement de l’offre de recharge électrique, enjeux relatifs à la relocalisation des industries en Europe (notamment la filière batterie) mobilité multimodale connectée… Des révolutions énergétiques, électriques et technologiques sont à l’œuvre et tout l’enjeu, pour l’industrie européenne, est de rester compétitive dans un monde de concurrence ouverte. 

Les efforts qui pèsent aujourd’hui sur les industriels pour intégrer ces mutations doivent être accompagnés par des politiques de soutien visant à assurer le devenir compétitif de ces filières.  

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Enjeu numéro 3 : La question du financement

L’évolution des infrastructures coûte cher et “le mur d’investissement”, déjà évoqué par les parties prenantes, est attendu dans un délai court. La question du financement est au cœur des débats. Quelle est la part d’engagement et d’effort de chacun pour répondre à l’impératif climatique ?

A l’heure où le rythme s’intensifie, il est impératif de concilier les efforts de tous et d’envisager une gouvernance collective des transitions. Acteurs publics et privés doivent avancer ensemble pour répondre à l’impératif climatique. Sans oublier la société civile, largement impactée, et qui doit elle aussi prendre part aux décisions. 

De nouveaux modèles d’organisation doivent éclore pour planifier et financer le changement. 

Afin d’accompagner la transformation et débattre de ces enjeux, Drive To Zero propose de nombreuses conférences et ateliers. Lucile Schmid, co-fondatrice de La Fabrique Ecologique, François Gemenne, membre du Giec, Xavier Horent, Directeur général de Mobilians, Fabrice Bonnifet, Président du C3D & Directeur développement durable du Groupe Bouyges, Murielle Fabre, secrétaire générale Association des maires de France (AMF)… Tous seront présents pour discuter de cette actualité et se réuniront autour de quatre grandes thématiques :

  • La mobilité des personnes
  • La mobilité des marchandises & industrielle
  • Énergies et infrastructures
  • Services & environnement institutionnel

Grâce à Drive to Zero, espace de réflexion et d’action à l’échelle européenne, tous les acteurs de la filière, privés ou publics, convergeront vers un seul et même objectif : relever le défi de la mobilité décarbonée.

Rendez-vous les 28 et 29 mai prochains à l’Hippodrome de Paris Longchamp.

Retrouver le programme complet du salon Drive to Zero

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