Une route intelligente ? Pour David Zambon, directeur général adjoint du Cerema chargé des infrastructures de transport et des matériaux, c’est avant tout « une route qui favorise la mobilité intelligente ». Une mobilité sûre, fluide et peu émissive. « Cela passe par le dialogue entre les véhicules, les conducteurs et les infrastructures routières », explique Louahdi Khoudour, responsable de l’équipe de recherche sur les systèmes de transports intelligents au sein du centre de recherche. Si certains équipements, comme les caméras, les stations de comptage et les panneaux à messages variables existent depuis longtemps, ils franchissent aujourd’hui un nouveau pas. L’infrastructure envoie en effet au véhicule des renseignements concernant le trafic : bouchons, zones de travaux, dangers… tandis que ce dernier lui communique en permanence sa position et sa vitesse. Exit le centre de gestion du trafic, le fameux PC routier. Les véhicules sont devenus des capteurs, et celui qui détecte un obstacle le signale directement aux autres.
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