Des logements produits en Angleterre
Avec l’anglais Top Hat, le groupe immobilier veut monter en puissance sur la construction modulaire. C’était si compliqué de choisir un partenaire français ? « Nous avons choisi le meilleur », justifie Véronique Bédague, P-DG de Nexity. « Nous travaillons aussi avec les entreprises françaises, comme TH (Technologie et Habitat, NDLR) qui expose aussi au salon », ajoute Benoît Mainguy, directeur de la construction de Nexity. L’industriel haut-savoyard vient de lever 8M€ auprès de la Banque des territoires et de Saint-Gobain pour séduire promoteurs et bailleurs sociaux.
Installé sur un vaste emplacement, Top Hat a de son côté mis en avant un appartement en ossature bois qui atteint le seuil 2031 de la RE2020. Il a été produit dans son usine du sud de l’Angleterre. Top Hat s’appuie également sur un deuxième site de production, toujours outre-Manche. Celui-ci devra « sortir 4 000 logements par an d’ici 2024 », assure Arthur Pescher, l’architecte français basé en Angleterre à l’origine du rapprochement entre Nexity et Top Hat.
Le gain de temps lié à l’assemblage en usine devra générer « dans quelques années » une baisse des coûts de 5% à 10% par rapport à la construction sur site, espère Benoît Mainguy, de Nexity. Pour l’heure, le promoteur accepte un surcoût – non-communiqué – causé en partie par le transport. Chaque camion – thermique, pour le moment – peut accueillir un module d’une quarantaine de m² maximum.
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