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Les bus à hydrogène ont fait leurs preuves mais ne correspondent pas à tous les besoins

A Pau, la principale ligne de bus a été convertie à l’hydrogène en 2019. Les véhicules circulent grâce à ce carburant produit localement à partir d’électricité. Ils ont transporté cinq millions de passagers sur un million de kilomètres et ont permis d’éviter plus de 1 000 tonnes de CO2. Mais les progrès des bus électriques et la crise rebattent les cartes.

En septembre 2019, Pau inaugurait la première ligne de bus à hydrogène du pays et sa station-­service attenante, dédiée à la production de ce carburant vert obtenu par électrolyse de l’eau. Quatre ans après, « on a montré que cela pouvait marcher », résume, avec une pointe de soulagement, ­Jérémie ­Neillo, chef d’exploi­tation des transports publics de la communauté d’agglo Pau Béarn Pyrénées. Les huit bus à haut niveau de service – bientôt rejoints par quatre autres – sont solidement installés dans le paysage palois. L’itinéraire de six kilomètres entre l’hôpital et la gare constitue la colonne vertébrale du réseau et ces bus assurent le service 99 % du temps.

D’autres indicateurs montrent la réussite du projet : les bus ont parcouru plus d’un million de kilomètres et transporté cinq millions de passagers, tout en évitant l’émission d’un millier de tonnes de CO2. En coulisses, « cela reste une aventure au ­quotidien », tempère ­Jérémie ­Neillo. Les ­technologies sont nouvelles et tout le monde essuie les plâtres. « La station de production a plus de problèmes que prévu et les bus ont plein de toutes petites pannes.

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