Alors que les étapes de décarbonation fixées par l’Europe (fin des véhicules thermiques neufs en 2035) et la France (neutralité carbone en 2050) approchent à grands pas, l’offre de transports hexagonale peine encore à satisfaire les attentes de la population, comme le prouvent les résultats du sondage Ipsos mené à Tours, Toulouse et Nice. S’ils montrent que la mobilité quotidienne en centre-ville a largement plus de moyens de se décarboner que les mobilités périphériques ou rurales, ils mettent également en évidence une trop faible interconnexion des différents modes de transports. Les grands chantiers d’infrastructures étant des projets de temps long (trains, métros et tram notamment), la loi d’orientation des mobilités doit permettre d’accélérer la mise en place de solutions court terme en matière de décarbonation des mobilités. L’une de ses pistes : transférer la compétence mobilité de la région aux communautés de communes afin de répondre au mieux aux besoins de la population. Toutefois, dans les faits, le développement de l’intermodalité est parfois freiné par un manque de coopération entre les régions et les AOM voisines.
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