À l’heure de la généralisation (progressive) des ZFE et de l’entrée en vigueur des quotas de véhicules propres en parc, le rétrofit ne représenterait-il pas la solution la plus facile pour assurer la transition énergétique d’une flotte ? Nombreux sont ceux à y croire. À commencer bien sûr par les start-up, les entreprises, qui se sont spécialisées dans cette pratique encore inconnue avant la crise sanitaire. Pour mémoire, issu du verbe anglais « to retrofit », signifiant « rénover, moderniser, … », le rétrofit électrique « revient à transformer tout véhicule à moteur thermique en un véhicule électrique à batterie ou à pile à combustible », rappelle Arnaud Pigounides, fondateur de Retrofuture, start-up initialement spécialisée dans la transformation de véhicules anciens et désormais membre du groupe Rev Mobilities… dont la marque Rev Professional s’attaque à la transformation de véhicules utilitaires légers. Aymeric Libeau, fondateur et patron de Transition One compare lui cette nouvelle activité à celle d’un artisan « changeant des fenêtres en bois simple vitrage des années 1920 par du vitrage PVC actuel ».
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